Urbes clariores aliis
Date. Les jeudi 11 et vendredi 12 mai 2023
Lieu. Istituto Svizzero di Roma
Les écrivains anciens témoignent de la renommée et de l’importance des villes égyptiennes dans l’Empire romain du IVe siècle de notre ère : ainsi, dans sa digression ethnographique sur l’Égypte, Ammianus Marcellinus (22, 16.) fournit une liste de ces « villes plus renommées que les autres ». (urbes clariores) dans la Thébaïde ou « plus grandes villes » (urbes maximae)dans “l’Egypte elle-même”, c’est-à-dire le Delta et la Moyenne Egypte. Des sources littéraires, qu’il s’agisse de l’historiographie, de l’hagiographie ou autre, à l’archéologie, aux pièces de monnaie et aux textes documentaires, notamment les papyrus, les preuves à multiples facettes des sites urbains en Égypte suggèrent une activité considérable et, sans doute, un changement significatif du troisième au quatrième siècle de notre ère. . Pourtant, malgré, ou peut-être à cause de la richesse et de la complexité de ces données, l’Égypte fait trop souvent figure de pâle figure dans la discussion sur le rôle des villes dans la transition vers l’Antiquité tardive. En quoi les villes d’Égypte du IVe siècle différaient-elles de celles du IIIe, les unes par rapport aux autres et individuellement ? Quelles forces, politiques, culturelles ou économiques, ont le plus contribué à refaçonner le paysage urbain de l’Égypte ? Et enfin, Les villes ont-elles évolué selon des lignes similaires ou différentes de celles des autres provinces de l’Empire romain ? Avec ces questions à l’esprit, la conférence prétend démontrer la pertinence de l’urbanisme égyptien dans la transition du monde romain vers l’Antiquité tardive.
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reainfo (10 mai 2023). Urbes clariores aliis. Actualités des études anciennes. Consulté le 24 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tc9o