Série de l’été – Parcs & jardins dans la ville antique


Alors que les vagues de chaleur nous assaillent et nous poussent à rechercher l’ombre bienfaisante de nos maisons et de nos jardins, le carnet Actualités des études anciennes s’interroge et médite en ces termes… Le jardin représente la frontière entre l’espace architectural et l’espace naturel, un sauvage que nous cherchons autant à contraindre qu’à voir éclore. Il est, en un sens, la manifestation extérieure de notre rapport intérieur à la nature. Il nous semble né de la sédentarisation de l’Homme ; selon la tradition chrétienne, il a même toujours été là.
À Athènes ou à Rome, puisque tel est notre champ d’études, pouvait-on parler de jardins ? Étaient-ils semblables aux nôtres ? On imagine assez bien les espaces verts privés entourant les plus belles demeures, lieux de discussions des philosophes de la Grèce hellénistique ; lieux propices à l’art et au luxe décorés de mosaïques romaines et de statues de marbre.
Du côté des espaces publics, nous avons hérité d’une vision très minérale de la ville et de ses places fortes, vision parfois transmise par les auteurs antiques eux-mêmes. Pourtant, ici aussi, la végétation se mêle à l’urbanisme, mais peut-être d’une manière différente de nos « parcs » contemporains, nécessairement très délimités pour échapper à la fièvre du bitume.
Cette série de l’été, en publiant les articles inédits de huit chercheur.ses, explore le jardin sous diverses approches : par les mots qui le désignent, par son origine divine et symbolique, par ses vestiges archéologiques…
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Une série pour aérer son esprit et étancher sa curiosité, à lire à l’ombre d’un arbre ou au bord d’un bassin, comme dans un appartement brûlant.
Premier article : mercredi 9 juillet à 10h
puis tous les mercredis jusqu’à la fin du mois d’août
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
reainfo (2 juillet 2025). Série de l’été – Parcs & jardins dans la ville antique. Actualités des études anciennes. Consulté le 15 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/148ym